Item 1 Gouvernance
La politique de qualité du cadre de vie, propice au bien-être des habitants, implique une coopération entre acteurs de natures diverses. Ces acteurs sont nécessairement associés dès la phase amont d'élaboration d'un projet.
Le Label Habitat et Qualité de Vie est un moyen à la fois pragmatique, constructif et exigeant de rassembler les parties prenantes : futurs habitants, élus, opérateurs autour d’un projet commun.
Le Label est un outil méthodologique pédagogique, pragmatique et incitatif. Il s’inscrit comme un outil d’aide à la décision et de pilotage de projet pour les maires et les aménageurs, plutôt que comme une contrainte administrative supplémentaire.
Le Label Habitat et Qualité de Vie repose sur un Référentiel à points. Le Label est attribué en deux temps, une phase « Projet », sur la base du permis d’aménager ou sur la base du dossier de réalisation pour une ZAC, et une phase « Usages » lorsque les habitants ont emménagé. Le Référentiel se structure autour de cinq grands thèmes : gouvernance, accession à la propriété, convivialité villageoise, éco-système vivant, urbanisme/construction/paysage. En phase « Usages« , le référentiel s’articule autour de 3 volets : l’évaluation auprès de l’aménageur, l’évaluation auprès des élus locaux et la satisfaction des habitants.
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L’évaluation en phase « PROJET » est un temps de dialogue et de mise en exergue de points forts et de pistes de progrès avec les parties prenantes : les élus locaux, l’aménageur et l'équipe projet.
La politique de qualité du cadre de vie, propice au bien-être des habitants, implique une coopération entre acteurs de natures diverses. Ces acteurs sont nécessairement associés dès la phase amont d'élaboration d'un projet.
Certains principes de mixité sont inscrits dans les réglementations, plans et schémas directeurs applicables sur les territoires. La commune dispose d'une vraie marge de manœuvre pour aller au-delà de ce cadre.
Une opération d'urbanisme doit être conçue comme la fabrication d'un morceau de ville avec toutes les composantes nécessaires à une vie sociale attractive et équilibrée.
Approcher l'aménagement dans une logique d'écosystème vivant, c'est aussi une philosophie d'éco-conception et d'économie circulaire.
Les espaces publics, en particulier les espaces verts, sont déterminants pour une bonne qualité de vie, l'ambiance interne du quartier et la vie collective.
L’évaluation en phase « USAGES » est un temps de dialogue et de (re)mobilisation des parties prenantes : les élus locaux, l’aménageur, les habitants. L’évaluation est effectuée auprès de 3 parties prenantes : - L’aménageur - Les élus locaux - Les habitants L’un des objectifs de ces évaluations est de favoriser la capitalisation des points forts et de axes de progrès de l’opération et de « croiser » les perceptions de chacune des parties prenantes. L’évaluation en phase « USAGES » permet par ailleurs d’organiser un lien avec les habitants sur les résultats et le respect des engagements initiaux de l’aménageur.
Cette première étape consiste à évaluer la qualité du dialogue entre la commune et l'aménageur tout au long du projet, à effectuer un bilan de la concertation avec les habitants. C'est également l'occasion de s'assurer que le nouveau milieu créé par le projet est favorable à l'épanouissement de la biodiversité.
Les élus locaux sont-ils satisfaits de l’atteinte des objectifs et des actions initialement définies ? Le dialogue s’est-il poursuivi pendant la phase de réalisation ? L’évaluateur appréciera la satisfaction de la commune et le niveau de gain éventuel par rapport aux objectifs initiaux.
La qualité de vie perçue par les habitants dépend de plusieurs facteurs et de plusieurs échelles parmi lesquelles la qualité de la relation avec les constructeurs, la qualité de l’habitat, du jardin, des clôtures, des mitoyennetés, des espaces publics.
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